Nous ne verrons plus la silhouette si familière de Patrice sillonner sur son scooter les rues de notre paroisse…

Patrice était malade depuis quelque temps, et il nous a quittés ce samedi 13 Mai.

Tous nous souviendrons de sa manière de se dérober face à cette dure réalité qui devait être si difficile à porter…un silence, un petit sourire…tout allait toujours très bien : c’était sa façon de garder espoir…et surtout de ne pas déranger. Il savait dissimuler les effets dévastateurs de sa maladie à tel point qu’il était difficile de suivre son évolution.

A l’heure de cette douloureuse nouvelle, des images fortes s’inscrivent à jamais dans la mémoire de tous ceux qui l’ont connu. Il aura marqué de son empreinte son passage dans l’histoire de l’Association Paroissiale.

Patrice était en effet le personnage incontournable de de l’Association Paroissiale, il était connu pour sa disponibilité et son sens de l’engagement. Il était de toutes les manifestations, du Loto au Vide Grenier, toujours efficace. Quand il y avait des travaux à réaliser Patrice, avec ses talents de bâtisseur, était encore là. Il était l’homme sur lequel on pouvait toujours compter. Il ne pouvait pas vivre égoïstement pour lui-même, il était tourné vers les autres.

Patrice c’était aussi   le copain, l’ami celui qui aime la vie, la fête, toujours présent dans les moments de convivialité car c’est là où l’amitié tresse ses liens.

Patrice était aussi connu pour sa forte personnalité, c’était un homme de caractère qui savait ce qu’il voulait. Il y avait sur lui une sorte de carapace qui pouvait lui donner l’aspect d’un homme rude …..mais ce n’était qu’une apparence qui dissimulait en réalité un homme gentil et dévoué, disponible aux autres et qui ne savait pas dire non. Patrice aimait la vie, la joie ; on le disait bon vivant et apprécié de tous ceux qui le connaissaient. Si on se souvient de quelqu’un un peu râleur qui parfois se laissait emporter, la tempête retombait très vite…et très vite tout était oublié.

On ne peut pas évoquer le souvenir de Patrice sans parler de sa passion pour le rugby…Quand il en parlait il devenait intarissable. Patrice aimait ce milieu où la camaraderie et la convivialité ne sont pas des vains mots. Pour soutenir son équipe locale, il avait déjà réservé ses places pour les demies finales.

Patrice c’était aussi un mari aimant et attentionné. Qu’il soit permis ici de remercier Béatrice son épouse : la remercier de son courage, de sa force, cette force qu’elle a su déployer au tour de Patrice, mais aussi de sa présence et de son soutien au quotidien dans les moments difficiles de la maladie. Nous partageons aussi la peine de ses enfants et petits-enfants avec lesquels il avait une si grande complicité et pour lesquels il comptait beaucoup.

En évoquant sa disparition nous éprouvons tous de la peine de ne plus pouvoir vivre cette amitié comme avant. Aussi, chacun se souviendra dans son cœur de tous ces moments de cordialité chaleureuse vécus avec lui.

Merci Patrice pour tout ce que tu as fait et nous te disons A Dieu.